Mon matériel de trek et de bivouac en montagne

Voici tout le contenu de mon sac
et mes conseils pour ne rien oublier !

Phase incontournable des jours qui précèdent le départ, souvent longue et parfois angoissante, la préparation du sac de trek est source de nombreuses questions. Pour ne rien oublier, chacun sa méthode ! La mienne est une liste détaillée de tout mon matériel par catégorie : Couchage, repas, vêtements, matériel électronique... Une liste bien sûr variable dans le temps, en fonction de la durée du trek, de la saison et de la météo... Mais qui me rassure autant qu'elle me permet de gagner du temps au moment de faire mon sac.

Je te dévoile donc, dans cet article, l'intégralité du matériel que j'emporte avec moi durant mes aventures en montagne. Avec, pour les produits les plus importants, les références précises et mon avis argumenté sur leur qualité et leur durabilité.

La transparence avant tout !

La transparence est un élément ultra important pour moi. Certains liens présents dans l’article et dirigeant vers des produits précis sont affiliés : Cela me permet de développer le site Échappées Montagnardes, par le biais de commissions. Mais une chose m’importe particulièrement : Lorsque je te parle d’une référence précise, j’essaie toujours de te donner un avis objectif sur le produit, lié à mon utilisation personnelle. S’il me convient, tu le sauras… Mais s’il ne m’a pas convaincu, je te le dirai aussi sans détour ! Tu le découvriras en lisant le contenu de cette page. Le but pour moi n’est pas de t’inciter à tout prix à acheter tel ou tel matériel, mais de te parler de mon expérience personnelle et de t’aider à faire ton choix et à préparer ton prochain trek dans les meilleurs conditions !

Si tu as des questions précises sur l’un des produits proposés, n’hésite pas à me contacter. Et si tu es convaincu(e) et que tu souhaites commander l’une des références, tu n’as qu’une chose à faire pour soutenir mon travail : Accepter les cookies sur le site du vendeur pour que ton achat soit relié au site Échappées Montagnardes. Un grand merci à toi ! 

Portage : Un sac confortable avant tout

Équipier fidèle irréprochable ou vrai fardeau, le sac de trekking nous suit partout et se voit chamboulé plusieurs fois par jour. Même si l’organisation du matériel à l’intérieur du sac est globalement toujours la même, elle varie sans cesse en fonction du moment de la journée, de la météo, des ravitaillements…

Le sac à dos de trekking

Parce qu’on le porte à longueur de journée, le sac à dos de trekking doit avant tout être confortable, adapté à sa morphologie et à sa pratique de la randonnée en itinérance. Il devra être léger (mais robuste) et pratique dans son utilisation quotidienne. Il doit avoir une contenance suffisante pour emporter tout son matériel, mais ne pas être trop grand pour ne pas être tenté de trop le remplir !

J’utilise depuis 2022 le sac Osprey Kestrel 68. Je le trouve vraiment pratique en raison de ses nombreux compartiments de rangement et de sa double ouverture : l’une, classique, par le haut, et l’autre, une grande ouverture ventrale qui me permet d’avoir accès à tout l’intérieur de mon sac facilement. Partant du principe qu’à chaque fois que je cherche quelque chose dans mon sac, ce quelque chose se trouve systématiquement au fond ou à l’endroit le moins accessible, je trouve cette seconde ouverture, large, d’un grand intérêt. Et pour ranger tout mon matériel au matin après le bivouac, c’est tellement plus simple !

Le sac de trekking doit être confortable avant tout

Couchage : Un vrai cocon pour de bonnes nuits

Après une journée de marche intense, il est indispensable de trouver un peu de confort. S’il reste évidemment sommaire en bivouac, un bon matériel est essentiel pour passer une bonne nuit. De la tente au matelas, en passant par le sac de couchage et le sac à viande, voici le matériel dont je me sers lors de mes nuits en pleine nature.

La tente et son tapis de sol

Du simple hamac à la tente autoportante, en passant par le tarp, il existe plusieurs types d’abris pour le bivouac, et pour chacun, de très nombreuses références. Pour les nuits en montagne, la tente est un incontournable : Les températures peuvent, en quelques jours, passer de caniculaires à négatives, la pluie et l’orage se déchainer… Pour moi, avoir un abri fiable, étanche et modulable est indispensable.

Pour mes bivouacs en solo, je dors depuis 2021 dans la tente de randonnée MSR FreeLite 1. C’est notamment la tente qui m’a accompagné sans souci sur le GR®10. Outre sa légèreté, son grand intérêt est de pouvoir dormir dans la moustiquaire sans devoir forcément mettre la bâche extérieure, pour les nuits chaudes et sèches.

Attention : Comme toutes les tentes ultralégères, elle est tout de même relativement fragile. Les tissus sont fins, optimisés pour ne pas augmenter le poids final de la tente. Les arceaux, conçus dans des matériaux légers. Tout semble optimisé pour diminuer le poids, mais ce type de tente ne sera jamais aussi robuste qu’une tente de camping de 3 kilogrammes… C’est sans doute pour cette raison que j’ai dû solliciter le SAV pour remplacer l’une des attaches extérieures, dont la couture avait rompu. La marque est rapidement intervenue. Je reste vigilant et surveille les coutures, notamment après les nuits de grand vent. Mis à part cet incident, je n’ai rien à redire ! Je reste au sec lors des grosses pluies, et suis relativement protégé du froid.

Note : Pour protéger le sol de la tente sur le long terme, et pour éviter que ton matelas ne s’humidifie par le sol durant la nuit, je te conseille le tapis de sol MSR Footprint qui apporte une protection supplémentaire.

Bivouac au bord de l'étang de Lanoset, à deux pas du Carlit, point culminant des Pyrénées-Orientales.
Premier bivouac de notre tour du pays d'Olmes... En forêt, évidemment !

Le matelas

Le choix du matelas pour le bivouac est prépondérant ! N’ayant testé qu’une référence de matelas gonflable, le NeoAir XLite de chez Therm-a-Rest, je n’ai pas été convaincu : Par deux fois, des alvéoles ont cédé à l’intérieur du matelas. Déformé, il était devenu inutilisable, et risquait en plus d’éclater. Pour le moment, je pars uniquement avec un matelas en mousse, mais le confort n’est pas idéal, au même titre que l’isolation thermique. Cela passe pour l’été, mais ça n’est pas suffisant pour l’hiver.

À noter : Therm-a-Rest a sorti une nouvelle version du matelas NeoAir XLite, qui s’appelle désormais  NeoAir XLite NXT. Si tu l’utilises, n’hésite pas à me faire un retour en commentaire !

le matelas, pour un maximum de confort lors des nuits de bivouac

Le sac de couchage et le sac à viande

Pour dormir au chaud, le duvet est évidemment incontournable. Pour le choisir, il faut, parmi d’autres caractéristiques, viser une température de confort de 0°C, bon compromis pour le bivouac en montagne (hors hiver et alpinisme). Une fois bien emmitouflé, la sensation est très agréable, y compris lors des nuits fraiches.

Malgré plusieurs soucis, j’ai persisté sur un matériel restant accessible d’une célèbre marque française. Mais après un problème de serrage de la capuche, c’est la fermeture éclair qui ne fait plus le job. Manque de chance, défaut de fabrication ou vrai manque de robustesse, difficile de savoir. Je vais très bientôt me tourner vers une nouvelle référence, utilisée sans aucun problème depuis quelques mois par ma coéquipière de bivouac : Le sac de couchage Therm-a-Rest Questar 20F/-6C · 0°C (disponible en trois tailles).

En complément du sac de couchage, pour les nuits vraiment fraiches ou, au contraire, relativement douces, un petit drap de sac léger peut s’avérer très utile.

Enfin, pour protéger le duvet de la fuite éventuelle d’une gourde dans le sac, ou de la pluie, j’enroule toujours mon sac de couchage dans un petit sac poubelle.

le sac de couchage, pour passer ses nuits de bivouac bien au chaud

Trousse à pharmacie : Parce qu'un accident peut vite arriver

La trousse de secours : une préparation à ne pas négliger

En cas de bobo, de chute, de douleurs, mais aussi pour se protéger des petites bêtes et du soleil, qui tape fort en montagne (et même lorsqu’il fait gris !), la trousse de secours doit contenir le minimum pour agir vite et repartir de plus belle sur les sentiers. Voici le contenu de ma trousse à pharmacie :

  • Médicaments : Les traitements éventuellement en cours, et a minima un antalgique (type paracétamol ou aspirine) et un antidiarrhéique
  • Pour les bobos : Des pansements de plusieurs tailles, des compresses stériles et du sparadrap, du désinfectant (des petits tubes existent), une petite paire de ciseaux, une pommade type Arnica
  • Pour les ampoules : La peau des pieds durcit avec la marche, mais l’humidité, la transpiration, des chaussures neuves sont autant de facteurs de risque, mieux vaut donc pouvoir les soigner. Les pansements anti-ampoules se trouvent dans beaucoup de commerces.
  • Une couverture de survie, qui retient le rayonnement infrarouge et permet de maintenir une température corporelle stable. Face dorée vers l’extérieur contre l’hypothermie, et face argentée vers l’extérieur pour protéger de la chaleur. La couverture de survie est un indispensable.
  • Une pince tire-tiques contre les petites bêtes trop curieuses (gare à la maladie de Lyme)
  • De la crème solaire et un baume à lèvres
  • Des pastilles de purification de l’eau, efficaces contre les virus et bactéries, mais qui contrairement à la gourde filtrante, ne permettent pas de filtrer de l’eau sale mais seulement de la désinfecter
  • Des protections auditives pour s’isoler d’un torrent trop bruyant ou d’un voisin trop ronfleur !
la trousse à pharmacie est indispensable pour pouvoir se soigner en cas de problème durant un trek

Pour l’anecdote, sur le GR®78, mon premier trek au long cours (3 semaines), j’ai souffert de grosses ampoules sous un pied. La marche me faisait alors énormément souffrir, et même en combinant plusieurs pansements anti-ampoules, qui ne tenaient pas et ne protégeaient pas la plaie, je ne parvenais pas à la faire sécher. En pharmacie, j’ai été très bien conseillé et suis reparti avec des pansements en bandes larges (de la référence Opsite Flexigrid) qui ont tenu et protégé le dessous de mon pied. J’ai pu repartir en souffrant beaucoup moins et quelques jours plus tard, je n’avais plus aucune trace de l’ampoule ! Mon aventure a pu continuer alors qu’elle devenait compromise, tant la douleur était insoutenable. Je conseille désormais ce produit aux randonneurs souffrant de grosses ampoules que je croise sur les GR®.

Note : La trousse de secours doit être adaptée à chacun, n’hésite pas à y ajouter ce qui pourrait te manquer. Attention aux trousses de secours toutes faites achetées dans les magasins de sport : Elles sont une base mais doivent, et j’insiste là-dessus, être ajustées selon ses propres besoins.

Pour la préparation de ta trousse de secours, n’hésite pas à demander l’avis de ton médecin : Il saura te conseiller selon ta santé et ton historique médical.

Hygiène : Tout pour rester propre en trek

Ma trousse de toilette, version bivouac

On ne va pas se le cacher : En trek, et notamment après quelques jours bien chauds, on ne sent pas la rose ! À moins de dormir en dur chaque soir et de pouvoir prendre une douche et laver ses vêtements quotidiennement. Mais garder un minimum d’hygiène est tout de même indispensable à sa santé et à son bien-être !

Pour ma trousse d’hygiène, j’utilise un sac de congélation à curseur, dans lequel je mets un petit savon liquide multiusages (douche, vaisselle, vêtements), un gant de toilette, une brosse à dents et un tube de dentifrice de voyage (ou manche coupé pour la brosse), du papier toilette, une petite serviette en microfibre, un mouchoir en tissu, ainsi que quelques sacs poubelle pour les déchets. Pour les longs treks, j’emmène en plus quelques cartouches individuelles de lessive et un coupe ongles.

petite trousse d'hygiène en bivouac : savon liquide, gant, brosse à dents et dentifrice

Cuisiner en trek : Le matériel pour se faire de bons petits plats

Pour manger un bon plat copieux à la fin d’une journée de marche, ou simplement se faire chauffer un café, la popote, le réchaud et le combustible sont à prévoir. Voici mon matériel et quelques conseils sur le sujet :

La popote

Il en existe de toutes les tailles, de toutes les matières… Et de tous les poids ! En trek, il est indispensable de partir avec du matériel léger pour ne pas subir son sac… Après avoir emmené avec moi une popote de moyenne gamme pendant longtemps, j’utilise depuis 2022 une popote ultralégère : Popote et poêle en titane Toaks – 1,1 L

J’ai choisi une grande contenance, parfaite pour me préparer un plat copieux, faire cuire des féculents et ranger à l’intérieur la cartouche de gaz qui me sert de combustible une fois le préparation terminée.

Le réchaud

Il existe différents réchauds, en fonction du combustible : Fioul, gaz ou alcool. De mon côté, je n’ai testé que les réchauds à gaz, et cela me satisfait amplement. Le réchaud à gaz MSR PocketRocket 2 est très léger (74 g) et il suffit de quelques minutes pour faire bouillir un litre d’eau. J’en suis amplement satisfait.

Le combustible

Je ne parlerai ici que des cartouches de gaz, car je n’ai jamais testé un autre combustible.

La référence de réchaud ci-dessus demande une cartouche de gaz à valve dite filetée, qui se visse sur le réchaud. Il s’agit du standard international. En France, la marque Campingaz propose également un autre type de cartouches de gaz, dites non-filetées, qui se clipsent au réchaud. Mais seuls les réchauds de la marque Campingaz, et quelques autres modèles, sont compatibles avec les cartouches non-filetées.

Vigilance, donc, à choisir une cartouche de gaz compatible avec ton réchaud ! Voici un exemple de cartouche de gaz à valve filetée, compatible avec le réchaud MSR.

L'ensemble popote, réchaud et gaz pour se préparer des bons petits plats en trek

Autres équipements : Gourdes, couverts, bol...

Évidemment, on ne parle pas de grande cuisine ! Mais il me faut un minimum d’équipement pour préparer et déguster mes repas : Un opinel, une cuichette (une sorte de cuillère à dents), un briquet (à mettre systématiquement dans un petit sachet hermétique type sac de congélation pour le protéger de l’humidité), un bol léger et une éponge (ça ne pèse rien, et ça économise de l’eau quand je fais ma petite vaisselle).

Pour l’eau justement, il existe un grand nombre de possibilités. Pour ma part, j’alterne entre les gourdes (plus robustes pour les longs treks) et les bouteilles d’eau, plus légères. Choisir une contenance d’un litre, notamment en cas d’utilisation de pastilles de purification.

Mon équipement : Deux gourdes classiques (ou deux bouteilles d’eau) et une gourde filtrante, soit trois litres d’eau au total. En faisant le plein avant le bivouac, je sais que j’ai toujours suffisamment d’eau pour mon hydratation, la préparation du repas du soir et mon hygiène, et ce jusqu’au lendemain matin.

le bol, pratique pour manger sous la tente

Nourriture : Après l'effort, le réconfort !

La faim se fait souvent ressentir en randonnée, le corps nécessite beaucoup d’énergie ! L’important est justement d’écouter son corps pour éviter les coups de mou. Et de manger suffisamment pour ne pas trop dépérir sur les longs treks…

J’essaie toujours de garder un rythme dans mes repas, tout en adaptant les horaires en fonction de mes besoins. Un petit-déjeuner avant de partir, un complément de sucre en guise de collation au cours de la matinée, un repas froid le midi, un goûter dans l’après-midi et un vrai repas chaud le soir. Mais ça, c’est en théorie : En réalité, je meurs de faim les premiers jours de trek, et cela se calme souvent par la suite. Au final, je mange quand j’ai faim, mais en restant vigilant à ma lucidité et en n’hésitant pas à grignoter un petit complément dès qu’un coup de fatigue survient.

Exemples de repas lors d'une journée de trek :

Pour le matin : Céréales, brioche, pain…

Pour le midi : Repas froid type sandwich

Pour le soir : Repas chaud type pâtes, semoule ou plat lyophilisé. Ces derniers ont l’avantage d’être souvent assez légers, de proposer des portions copieuses et des produits variés, que l’on ne mangerait pas en trek habituellement ! Le tout est d’emmener des repas adaptés à ses besoins et qui assurent de se faire plaisir. De mon côté, j’achète la plupart de mes produits lyophilisés chez Lyophilisé & Co. Entrées, plats, desserts, petits déjeuners, le panel de plats proposés est énorme, et j’ai mes petits favoris pour me régaler…

les lyophilisés permettent de prendre de bons repas chaud en trekking

Documents, argent, autres objets utiles

Avoir toujours ses documents sur soi et pouvoir les protéger des éléments est impératif. Zoom sur le contenu de mon portefeuille de trek et sur quelques petits outils que j’emmène avec moi :

Les documents d'identité et médicaux

Voici la liste des documents que j’emporte avec moi : Carte d’identité, permis de conduire et papiers du véhicule, carte vitale et de mutuelle, ordonnances éventuelles (notamment pour les renouvellements de médicaments), carte de groupe sanguin (utile aux secours en cas d’atteinte grave).

Le tout est, comme l’argent, stocké dans un petit sachet hermétique.

les papiers d'identité ne doivent pas être oubliés en trek

L'argent

Le plus pratique est évidemment la carte bleue. Mais en montagne, elle peut ne pas suffire : Les refuges ne prennent pas toujours ce moyen de paiement, tout comme certains commerces, notamment en dessous de certaines sommes. Il est donc important d’avoir d’autres moyens de paiement, à savoir des espèces (à retirer en distributeurs que l’on trouve dans de plus en plus de villages) et des chèques (qui peuvent vraiment dépanner).

Photo de billets en euros

Autres objets utiles

  • Je pars toujours en randonnée avec mes lunettes de soleil : La luminosité en montagne peut être très forte et il faut évidemment se protéger les yeux. Je les range dans un étui dur pour les préserver et les ranger.
  • Une montre avec option réveil peut être pratique : Enroulée autour du poignet, elle ne pèse rien, et rend service pour démarrer sa journée de bonne heure… Et de bonne humeur.
  • Un ou deux mousquetons peuvent facilement s’accrocher au sac et servent par exemple à faire sécher du linge en marchant, ou à accrocher quelque chose que l’on souhaite garder à portée de main.
  • Pour les treks pour lesquels je prévois des détours, je prends un petit sac léger et compressible en complément. En y stockant le strict nécessaire (trousse de secours, eau, un peu de sucre, et mes papiers), cela m’évite de porter le gros sac (par exemple pour gravir un pic situé à proximité en aller-retour). Je cache alors mon sac de trek et pars léger le temps de ma balade !
  • Enfin, j’aime emmener de quoi écrire, par exemple pour garder quelques traces des paysages traversés au cours de la journée : Un petit carnet et un stylo me sont bien utiles.
un carnet pour noter tous ses souvenirs des journées de trek

Vêtements : Pour s'adapter à toutes les situations météo

Qu’est-il nécessaire d’emporter sur soi et dans son sac pour un trek en montagne ? Tout dépend évidemment de son rapport aux éléments (vent, froid, humidité), du confort recherché et du poids supporté. Les objectifs : toujours maintenir sa température corporelle afin de ne pas risquer l’hypothermie ou le coup de chaud, et également se protéger de la pluie. Voici le détail des habits que j’emmène avec moi :

Les vêtements de base que je porte

Un tee-shirt respirable en laine mérinos (confortable, rapide à sécher et absorbant peu les odeurs), un caleçon, un pantalon modulable (transformable en short), une paire de chaussettes de randonnée

la tenue du randonneur en trekking

Les vêtements supplémentaires : pour le bon ou le mauvais temps

  • Une casquette, pour éviter l’insolation et de compromettre mon aventure
  • Une polaire (couche thermique) pour me protéger du froid, un coupe-vent déperlant (couche de protection) pour éviter le refroidissement lié au vent et l’humidité, et selon la météo, une doudoune comme couche supplémentaire (pour ressembler à Bibendum et n’avoir froid sous aucun prétexte).
  • Pour les extrémités : C’est par là que le froid se fait ressentir en premier. Un bonnet, des gants, un tour de cou s’avèrent vite indispensables, même en été, lorsque la météo se gâte en altitude.
  • Pour les grosses pluies : Le poncho. Il reste un élément crucial pour marcher sous la pluie en se protégeant et en protégeant son sac de l’humidité. Néanmoins, marcher avec le poncho peut vite faire transpirer, et amener à être aussi trempé à l’intérieur qu’à l’extérieur !
  • Une deuxième paire de chaussettes de marche : Si la première est mouillée, c’est très vite inconfortable…
Le poncho, utile pour rester au sec les jours de pluie et de brouillard

Les vêtements supplémentaires : pour la nuit

Pour passer une bonne nuit, au sec et au chaud, un rechange est vivement conseillé. Je prends donc systématiquement avec moi un deuxième tee-shirt, un deuxième caleçon et une paire de chaussettes « de ville », plus légères, pour garder les pieds au chaud lors des nuits fraiches.

Outre l’aspect confort, les doublons permettent d’effectuer un roulement lors du lavage des vêtements, et de ne pas porter les fringues fraichement rincées et donc mouillées…

Enfin, un collant en laine mérinos finit de me protéger du froid. De quoi m’installer dans de bonnes conditions pour une nuit récupératrice !

Une fois dans la tente, une tenue confortable est bienvenue

Chaussures et bâtons de randonnée : Le combo gagnant

Les unes sont évidentes, les autres peut-être un peu moins. Pourtant, les deux permettent de se protéger les pieds et les articulations.

Les chaussures

Si désormais, la mode est aux sandales de randonnée, je reste pour ma part adepte des chaussures fermées, qui tiennent et protègent bien le pied. Pour la montagne, les pare-pierres à l’avant et latéraux évitent les chocs violents et sont un minimum pour parer les blessures. Pour le reste, le choix d’une paire de chaussures de randonnée est complexe (et ce n’est pas le sujet ici). Impossible de ne pas les citer dans la liste du matériel tant elles sont évidentes, mais je me vois mal les oublier en préparant mon trek !

Mes chaussures de randonnée/trek en montagne : Ultra Raptor II Leather GTX

Du confort et de la solidité, nos pieds méritent les meilleures chaussures en trekking

Les bâtons de randonnée

Depuis quelques années, je souffre de douleurs aux articulations du pied après les grosses journées de marche, et les grosses chaussures à tige haute n’arrangeaient rien. J’ai fini par trouver un très bon compromis avec des chaussures basses, plus légères. Pour sécuriser mes chevilles et éviter les blessures, je compense la moins bonne tenue offerte par ce type de chaussures avec des bâtons de randonnée, que j’utilisais déjà par ailleurs.

Les bâtons me semblent de toute façon assez indispensables en montagne, tant ils aident à gravir les pentes raides et à sécuriser les appuis en descente.

Le bonnet et le coupe-vent pour rester au chaud en marchant

Électronique : Rester connecté en maitrisant la gestion des batteries

C’est un vrai enjeu, notamment sur les longs treks, lorsque la batterie du téléphone menace de tomber à sec. Ces petits appareils nous sont utiles à tellement de choses aujourd’hui ! Voici un inventaire de mon matériel électronique, réfléchi pour limiter l’utilisation de chacun à ses fonctions premières :

Le téléphone

Accompagné évidemment de son chargeur, le téléphone est utilisé en premier lieu pour prévenir ses proches de son itinéraire et de sa localisation, pour consulter les prévisions météo et alerter les secours en cas de besoin. Dans les faits, on s’en sert pour de nombreuses autres choses plus futiles. Et si, parfois, ça fait du bien, il ne faut pas non plus oublier de déconnecter !

La préservation de la batterie du téléphone, un enjeu en trek !

Le GPS de randonnée

Grand adepte des cartes, qui sont par ailleurs complètement indispensables pour toute sortie en montagne, je peux y passer des heures, à la recherche d’informations sur mon itinéraire, sur les points d’intérêt ou pour identifier les sommets des alentours… Oui mais voilà : Ce temps passé sur leurs versions numériques, bien plus pratiques que leur alternative papier, épuise la batterie du téléphone ! J’ai donc fini par investir dans un GPS de randonnée, qui m’aide à me localiser, à préparer mes étapes et à orienter les autres randonneurs égarés. Sans doute inutile pour certains (je ne parle pas des cartes, mais bien de leur alternative numérique), mais grandement utile pour moi.

Dans tous les cas, la carte est l’un des objets sur lequel il est tout simplement impossible de faire l’impasse en montagne. Qu’elle soit sous forme numérique via un gps ou une application sur le téléphone, ou papier (carte topographique ou topoguide), la carte est le seul moyen fiable de se repérer, de connaitre ce qui nous entoure, d’anticiper son parcours et de se localiser précisément. Et ce, quelles que soient les conditions météo.

Et puisqu’on parle orientation et sécurité : J’ai toujours dans ma poche un petit sifflet-boussole. Un tout petit outil qui peut se rendre indispensable en cas d’égarement dans le brouillard ou d’un besoin d’être localisé par d’autres randonneurs, ou par les secours, en cas de blessure.

le gps, un atout pour se repérer en montagne

Les batteries externes

Pour recharger tout ça sans s’arrêter dans chaque village à la recherche d’une prise de courant (du moins s’il y a des villages sur le parcours, ce qui n’est pas non plus gagné), les batteries externes sont l’outil parfait.

Je ne me passe donc plus de ces petits boitiers, testés longuement et dans diverses conditions et qui ne m’ont jamais lâché. J’utilise deux batteries Nitecore NB10000 (10000 correspond à la contenance en électricité de la batterie, en milliAmpère heure – mAh).

Pourquoi deux batteries de 10000 mAh au lieu d’une seule batterie de 20000 mAh ? Tout simplement car la seconde est plus chère à l’achat que l’addition de deux modèles de la première, et que son poids est également plus important. Avoir deux batteries distinctes évite également de tomber complètement à sec en cas de panne. Voici les deux références :

batteries externes pour recharger tous ses équipements en trek

La lampe frontale

Très pratique pour le pipi nocturne, pour faire sa vie à toute heure dans la tente ou pour aller vérifier son installation en pleine nuit lorsque le vent se lève, la lampe frontale peut aussi servir lors de départs très précoces pour aller admirer un lever de soleil…

Si elle ne charge pas par USB, prévoir des piles de rechange pour ne jamais tomber en rade.

la frontale, indispensable pour le bivouac

L'appareil photo

Pour garder les plus beaux souvenirs en boite ! Comme pour le GPS, l’application photo du téléphone est gourmande en batterie. Un petit appareil photo numérique s’avère donc très utile. Ne pas oublier le chargeur, la carte mémoire et une batterie de rechange !

Personnellement, j’ai du mal à me passer de mon Reflex et ses nombreuses possibilités, malgré son poids important. Il existe plusieurs systèmes d’accroche de ce type d’appareils au sac à dos. La meilleure alternative que j’ai trouvée pour le moment est une sacoche type banane fixée à la taille, avec laquelle je me sens plus confortable et libre de mes mouvements.

L'appareil photo, pour garder de beaux souvenirs de ses aventures en trek

Voilà ! La liste de mon matériel de trek est complète.

 

Tu sais tout sur le matériel que j’emporte avec moi lors de mes aventures en trekking. Tu vas pouvoir compléter ta liste pour partir serein(e) et en sécurité. La préparation du sac est une routine à laquelle il faut consacrer du temps avant chaque trek, pour ne rien oublier et ne pas se mettre dans l’embarras, voire en danger, une fois sur le terrain.

Comme je l’ai dit plus haut, il faut bien sûr faire évoluer sa liste en fonction de divers paramètres, et ne pas hésiter à vérifier son matériel régulièrement avant le départ : état des chaussures, rechargement et test de toutes les batteries, vérification minutieuse de la trousse de secours et ajout de ce qui a pu te manquer lors de ton aventure précédente, ou de ce que tu as consommé (pansements, médicaments…) Il vaut mieux perdre un peu de temps, que de se retrouver démuni une fois en pleine montagne !

Une remarque, une question, une suggestion ?

J’espère que cette page pourra t’aider dans ta propre préparation ! Laisse un commentaire ci-dessous pour partager ton ressenti, ton avis sur la liste de matériel proposée, ou sur un produit en particulier que tu connais ! Et si tu as des interrogations sur ce que tu dois emporter, n’hésite pas non plus à en parler en commentaire, j’y répondrai. Enfin si tu préfères, je suis également joignable par mail (formulaire en page « à propos »).

À très bientôt pour de nouvelles découvertes !

Tu hésites à te lancer pour une aventure en trek ? Peut-être cherches-tu des idées d'itinérances à pied dans les Pyrénées ?

J’ai ce qu’il te faut : Une page entière de ce site web est consacrée à tous les GR® qui existent dans les Pyrénées. L’assurance de partir sur un itinéraire balisé, entretenu (merci aux bénévoles qui œuvrent au quotidien) et adapté à la pratique de l’itinérance à pied. Retrouve donc tous les treks sur les GR® pyrénéens dans le menu du site, ou directement via le bouton ci-dessous !

Des outils pour préparer et vivre ton prochain GR® dans de bonnes conditions

Un trek, ça se prépare ! On a longuement évoqué sur cette page le matériel à mettre dans son sac, mais on pense aussi aux ravitaillements en alimentation et en eau, aux lieux de bivouac ou aux hébergements … Et une fois parti, il faut également être en mesure de s’adapter aux contraintes du terrain.

Savais-tu que la Fédération Française de Randonnée Pédestre propose plusieurs outils pour t’aider et te préparer dans les meilleures conditions ?

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