L'étang de Bethmale, accessible en voiture, est l'un des plus beaux des Pyrénées, en particulier au moment de l'automne : les forêts du Couserans s'habillent alors de leur plus belle parure multicolore. C'est aussi le départ d'une jolie randonnée en boucle jusqu'au splendide étang d'Eychelle. Suivez-moi : à la fin de cet article, vous n'aurez qu'une envie... Partir vous aussi à la (re)découverte de ces deux lacs ariégeois !
Chaque année, à l’automne, un peu partout sur les réseaux sociaux, un lac revient sans cesse dans les photos et discussions des passionnés des Pyrénées : l’étang de Bethmale. Situé dans la vallée du même nom, à quelques encablures de Castillon-en-Couserans, il est littéralement entouré d’une épaisse forêt de feuillus, qui, plus qu’ailleurs, s’illuminent des couleurs les plus chaudes au moment des journées les plus sombres de l’année.
À 1074 mètres d’altitude, l’étang de Bethmale est un véritable oasis de verdure qui précède, vers le sud, un ensemble de pics et de crêtes dépassant largement les 2000 mètres, avec pour point culminant une véritable célébrité, symbole de tout le Couserans : le mont Valier. Il est donc un départ possible pour de nombreux treks et randonnées à la journée, à condition de pouvoir encaisser les rudes dénivelés ariégeois ! Les promeneurs trouveront leur compte avec le tour de l’étang de Bethmale : une balade qui ne dure que quelques centaines de mètres et ravira déjà les pupilles, grâce à ce lac à l’eau couleur émeraude et ses reflets fantastiques.
De notre côté, nous partons à la journée pour une randonnée en direction de l’étang d’Eychelle, 800 mètres plus haut, par le col d’Auèdole et le col de la Core. Une boucle balisée aux couleurs de la grande randonnée : le GR®10 et sa variante, le GR®10D nous accompagneront tout au long de cette échappée couseranaise !
Table des matières
1) Balade : autour de l'étang de Bethmale en automne
Informations pratiques :
En voiture, l’accès à l’étang de Bethmale est aisé, puisqu’il est desservi directement par la route. Le lac se situe à 35 minutes de Saint-Girons, 1h15 de Foix et 1h55 de Toulouse. Un parking à proximité immédiate du site permet de se stationner au lac et de partir à la journée.
Le revers de la médaille, c’est que l’étang est du coup relativement touristique et peut être fréquenté en toute saison. Néanmoins, en ce dimanche matin de fin novembre où nous l’avons découvert, seuls quelques photographes bien équipés et de rares promeneurs s’y étaient rendus. Nous avons donc pu nous balader en toute quiétude.
La promenade autour du lac ne comporte aucune difficulté. Elle est courte, mais il est vivement conseillé de prendre le temps d’observer les merveilleuses couleurs de la forêt de feuillus qui le borde !
L’étang se trouve sur le parcours de deux variantes du GR®10 : le GR®10D, qui propose un détour entre le col d’Auèdole et le col de la Core pour découvrir justement l’étang de Bethmale, et le GR®10E, qui descend la vallée de Bethmale et prend la direction de la vallée du Biros.
À la découverte d'un célèbre lac pyrénéen : l'étang de Bethmale
Du parking, nous rejoignons le déversoir du lac et traversons une jolie passerelle de bois, jonchée de feuilles mortes. Pourtant, beaucoup d’entre elles sont encore accrochées aux arbres, pour notre plus grand bonheur. Très vite, nous remarquons que l’étang de Bethmale est particulièrement encaissé. Les reliefs qui l’entourent sont par ailleurs recouverts de forêt. Et comme nous l’espérions, nous avons droit à une véritable explosion de couleurs !
L’étang de Bethmale est relativement petit, ce ne sont pas ses dimensions qui marquent d’emblée les esprits. Non, ce qui nous impressionne, c’est, d’une part, la couleur émeraude de l’eau du lac. Cette eau est claire, bien sûr, mais elle porte la couleur de ses berges et, en été, des centaines d’arbres qui la surplombent. Et d’autre part, la pureté, la précision des reflets. En ce matin de novembre, sans vent, l’étang est un véritable miroir. Les arbres, parés de leurs habits d’automne, ont leur réplique quasi exacte dans ce tableau particulièrement symétrique.
Nous nous baladons d’une berge à l’autre, en saluant les quelques photographes lourdement équipés qui nous accompagnent dans ce moment de contemplation. Les rares promeneurs, à cette heure de début de matinée, ne cessent de lever les yeux, ce que nous ne manquons pas de faire nous aussi : la beauté est partout, chaque arbre, chaque feuille apporte quelque chose à cette peinture naturelle dans laquelle nous nous trouvons.
La légende de la sorcière de l'étang de Bethmale
La couleur si particulière de ce lac mérite toute l’admiration des visiteurs, à n’en pas douter. Mais savez-vous qu’au delà des explications scientifiques, c’est une jolie histoire qui tient peut-être la raison de son colori ?
Il se dit ici, dans la vallée, que vivait cachée au lac une méchante sorcière, il y a bien longtemps. Le village subissait même ses misères et ses intenses colères. Un jour, les habitants de Bethmale exténués voulurent se débarrasser d’elle et montèrent vers le col de la Core armés de leurs fourches.
N’ayant d’autre choix, car prise au piège par les habitants, la sorcière sauta dans le lac. Elle jurera que jamais elle ne disparaitrait… Et pour preuve, sa robe bleu – vert qui tapisse le fond du lac, lui donne sa teinte unique et ses reflets magiques…
Touchés par cette légende, séduits par ce lieu mystérieux, nous découvrons lentement ce paysage multicolore. Selon notre position autour du lac, c’est d’abord la végétation, puis le ciel, qui se reflètent dans l’eau du lac. En cette saison, l’étang ne voit que très peu la lumière directe du soleil : exposé plein nord, il tourne le dos à notre étoile. Mais lorsqu’elle illumine la couverture végétale qui le borde, les contrastes de couleurs deviennent tout bonnement incroyables. Nous pourrions rester des heures à observer les variations de lumières et la beauté de ce lac entouré de montagnes.
Mais nous sommes venus avec un autre objectif : partir sur les hauteurs de la vallée de Bethmale pour rejoindre un autre étang, dans un paysage bien différent : l’étang d’Eychelle. Il est temps de transpirer un peu : les rudes pentes ariégeoises nous attendent. La forêt est dense, partout autour de nous, mais pourtant, nous allons bien en sortir… Après quelques kilomètres de sentiers en lacets !
2) Randonnée : de l'étang de Bethmale à l'étang d'Eychelle par le col d'Auèdole
Distance : 14 kilomètres
Dénivelé : 1000 mètres
Grimpette en forêt domaniale de Bethmale
Nous partons donc sur un sentier montant à travers la forêt de Cadus. D’emblée, le dénivelé se fait sentir, mais nous oublions les difficultés en observant les couleurs des arbres : rouge, orange, jaune, marron… Le chemin est parsemé de feuilles mortes mais beaucoup sont encore au dessus de nos têtes. Nous sommes dans un univers naturel splendide. La variante D du GR®10 nous emmène vers les sommets, le balisage est bien présent, il n’est pas possible de se tromper. Au sol, mousse et fougères apportent une dose de verdure : malgré la sécheresse de cet été, la forêt a su garder une belle humidité, sans doute amplifiée par les pluies des dernières semaines.
En grimpant, nous finissons par quitter l’obscurité qui enveloppe l’étang de Bethmale et sa forêt, pour rejoindre une zone plus exposée à la lumière du soleil. Il peine tout de même à franchir les crêtes qui nous entourent, mais finit par éclairer le sentier et les nombreux hêtres. Immédiatement, les teintes changent et nous découvrons une explosion de couleurs. un monde féérique nous accueille. Une chaleur intense se dégage de cette paisible forêt. Nous montons la tête en haut, en contemplant notre environnement. Et en savourant la douce lumière d’automne qui se fraie un passage entre les feuilles pour magnifier notre parcours ombragé de jolis contrastes.
Un chemin plus large vient provisoirement seconder le sentier en lacets qui nous a accompagnés jusqu’à maintenant, et lorsque nous enpruntons à nouveau une sente bien dessinée à travers les bois, la végétation a changé. Nous traversons désormais une jolie forêt de conifères, avec quelques ouvertures splendides sur les paysages du Couserans. Grâce à notre ascension, le panorama s’est ouvert et de belles montagnes apparaissent : ce sont les crêtes menant au cap de Bouirex (1873 m), recouvertes d’un manteau rouge particulièrement éclatant au soleil. Le bleu du ciel, les couleurs chaudes des feuillus et le vert puissant des sapins : la montagne nous offre son plus beau profil !
Cabane d'Eliet et col d'Auèdole - en route vers l'étang d'Eychelle
Enfin, la lumière apparait plus franchement. Les dernières pentes du col d’Eliet sont pénibles, le sentier semble avoir souffert des pluies récentes, mais nous quittons la forêt et arrivons au col. Nous y attend une cabane aménagée pour les randonneurs, pouvant servir d’abri ou de refuge pour la nuit. Une cheminée et des couchages, il y a là l’essentiel ! Et surtout, un panorama sur quelques sommets orientaux.
L’endroit me dit quelque chose. Il n’est pas officiellement sur le GR®10, mais un souvenir de ma traversée des Pyrénées me revient en tête. Celui d’un problème de balisage au col d’Auèdole qui m’induit en erreur et m’envoie dans les fourrés en contrebas du col d’Eliet. Je me rappelle avoir échangé avec un autre GRdiste cherchant lui aussi son chemin. Un an après, je comprendrai enfin le souci une fois au col d’Auèdole : ce dernier marque la jonction entre le GR®10 et sa variante GR®10D, et un panneau avec un vieux balisage indique toujours le GR®10 dans cette direction alors que le tracé officiel ne passe plus par le col d’Eliet. Les joies de l’orientation ! Cela ne pose en tous cas aucun problème pour la boucle du jour, d’autant que nous parcourons l’itinéraire dans l’autre sens.
De la cabane d’Eliet, il ne faut que quelques minutes pour rejoindre le col d’Auèdole. Il ne s’agit pas d’un col très ouvert sur les Pyrénées, néanmoins nous apercevons quelques sommets frontaliers et, sur leurs crêtes, quelques névés. Si les épaisses forêts de feuillus n’avaient pas rougi, nous pourrions encore nous croire en plein été. D’autant que le soleil tape fort pour une fin novembre !
Vers l’est, en direction du col d’Eliet, le cap de Bouirex domine la vallée et surplombe le col routier de la Core, où nous passerons plus tard dans la journée. Pour le moment, nous n’empruntons pas le GR®10, mais un sentier PR® qui remonte vers le sud, en direction de l’étang d’Eychelle et… du mont Valier.
Ce changement de cap nous propose une vue mémorable sur le col d’Eliet et sa cabane. L’immense forêt qui recouvre presque les crêtes arrondies du Tuc des Pelades au Cap de Bouirex nous épate : jamais nous n’avions eu l’occasion d’observer de telles couleurs lors de nos sorties automnales en pleine nature. Au dernier plan, la plaine s’efface lentement vers l’horizon.
Nous crapahutons sur un sentier plus rocailleux, et le soleil repasse derrière la montagne en alternance. Le col de la Core nous attend, mais nous ne prenons pas sa direction pour le moment. Non, pour le moment, nous remontons à travers un petit cirque. Un seul son parvient à nos oreilles, celui d’une petite cascade dont le ruisseau a pour origine l’étang d’Eychelle. Celui-ci n’est plus très loin : ce sont les derniers efforts. Les plus éreintants aussi, après déjà plus de 800 mètres d’ascension. Les derniers mètres sont souvent les plus pénibles, mais notre objectif du jour est maintenant à notre portée.
L'étang d'Eychelle, un véritable miroir en vallée de Bethmale
L’étang d’Eychelle nous accueille enfin, et nous ravit d’emblée grâce à sa lumière et ses reflets. Bienheureux de retrouver un soleil bien agréable à cette saison, à 1893 mètres d’altitude, nous ne tardons pas à nous installer sur une hauteur pour pique-niquer. Nous ne sommes pas loin de céder à la tentation d’une sieste qui nous tend les bras ! Mais nous savons que le soleil va vite disparaitre derrière les crêtes, et que notre randonnée n’est pas terminée, loin de là. Après le casse-croute, nous partons plutôt pour un petit tour du lac.
Plusieurs itinéraires de randonnée sont possibles pour accéder à l’étang d’Eychelle. Le plus classique est sans doute celui partant du col de la Core, pour environ 4h de marche et 700 mètres de dénivelé. Mais malgré cette journée de dimanche bien ensoleillée, il n’y a pas foule ici. À peine quelques randonneurs de passage qui s’accordent une petite pause au bord de l’eau pour découvrir de sublimes reflets.
L’eau est parfaitement immobile : il n’y a aucun souffle de vent. Chaque pierre et chaque brin d’herbe se reflètent dans ce sublime miroir. Nous ne pouvons que contempler la symétrie parfaite du paysage qui nous entoure. Et nous restons un moment à nous balader sur les rives sauvages et préservées, tantôt douces et tantôt verticales, de l’étang d’Eychelle.
La partie ombragée du lac, qui ne doit que très peu voir la lumière directe du soleil en cette saison, fait face à de petits ressauts bouchant l’horizon. Vu d’ici, rien ne semble exister après le lac. Nos pas font « floc floc » dans l’herbe humide, avant que nous ne retrouvions la lumière et prenions de la hauteur sur l’étendue d’eau.
Ce n’est alors plus le ciel qui se reflète dans la surface lisse du lac, mais les petits reliefs rocheux recouverts de bruyères et de gispet. Du bleu, la couleur de l’étang est donc passée à une multitude de teintes de vert. Un phénomène pas surprenant, mais au moins étonnant !
Notre tour de l’étang d’Eychelle se termine face au nord, face à l’horizon plat particulièrement dégagé aujourd’hui. Il nous faut redescendre une partie du chemin de l’aller, dans le petit cirque, avant de changer de sentier à une intersection pour retrouver le GR®10 quelques centaines de mètres plus loin. Notre prochain objectif : le col de la Core et le retour à l’étang de Bethmale !
3) Retour à l'étang de Bethmale par le GR10 et le col de la Core
Le cirque situé en contrebas de l’étang d’Eychelle n’a semble-t-il pas été illuminé par le soleil en ce milieu de journée. Le soleil reste bas et caché par les sommets couseranais. Nous plongeons donc dans l’ombre, au pied d’une roche verticale, le long du ruisseau, et traversons une zone faite de petits replats où nous nous verrions bien planter la tente. Mais ce n’est pas le programme d’aujourd’hui ! Au bout du petit plateau, nous retrouvons les balises blanches et rouges du GR®10.
S’en suit une descente cassante qui me rappelle cette portion peu évidente, mais tellement belle, de ma traversée des Pyrénées. Le sentier fuit entre les rochers, les marches sont parfois hautes, le parcours est physique. Petit à petit, nous passons cependant à nouveau sous les bois et notre avancée devient plus aisée.
De la descente, oui, mais pas seulement : nous arrivons à l’altitude du col de la Core mais devons remonter à travers bois pour passer un ressaut. Beaucoup de feuilles sont déjà tombées de ce côté de la forêt, mais nous profitons de couleurs chaudes malgré le manque de lumière. Finalement, lorsque le bois s’ouvre à nouveau, nous surplombons le col. Il ne nous reste plus qu’à y descendre pour retrouver la civilisation.
Col de la Core – 1395 mètres.
L’avantage de cette descente escarpée, c’est que le plus gros du dénivelé négatif est derrière nous. Et si le col plonge déjà dans une certaine obscurité, ce qui nous rappelle que nous ne devons pas trop trainer, il est impossible de ne pas prendre un moment pour observer les sommets qui nous entourent :
- En direction de l’est (photos ci-dessus), au delà de la vallée d’Esbints, nous apercevons notamment le pic d’Estibat, le pic de la Journalade et le pic des Trois Seigneurs. Des sommets de l’avant chaîne qui ne manquent pas de charme que j’ai déjà eu le bonheur de gravir.
- Et vers le sud-est, parmi une pléiade de sommets magnifiques, quelques grands noms de la chaîne pyrénéenne, culminant à plus de 3000 mètres d’altitude, ont déjà revêtu leur manteau blanc : sur la photo de droite ci-dessous, le Montcalm (3077 mètres) se trouve à gauche, avec son sommet très arrondi, presque plat, alors que la pique d’Estats, plus pointue, trône, à 3143 mètres, sur toute l’Ariège et la Catalogne.
Eux se délecteront encore de la lumière du soleil pendant de longues minutes, mais de notre côté, nous devons filer vers l’étang de Bethmale pour ne pas se faire surprendre par la nuit. Nous quittons le GR®10, qui file vers Esbints et le Salat, pour retrouver le GR®10D. Nous disparaissons dans la forêt, une nouvelle fois, portés par les multiples coloris de l’automne. La descente est agréable, elle suit de très loin la route du col de la Core.
Les lacets du sentier, d’abord large puis beaucoup plus étroit, sont plus courts que ceux de la route, et nous la retrouvons quelques centaines de mètres plus loin, pour la longer jusqu’au replat du Clot. De multiples cabanes jonchent les pentes douces de cette partie de la vallée, où quelques chevaux de Mérens paissent encore.
Puis nous récupérons un sentier, qui nous emmènera jusqu’à l’étang de Bethmale. Dans une succession de petites pentes montantes puis descendantes, il nous ramène à notre point de départ, avec beaucoup de douceur. Et surtout, il nous révèle, à notre grande surprise, en raison de l’heure tardive, des couleurs absolument mémorables dans cette partie de la forêt.
La lumière du soir y est sans doute pour beaucoup, mais les contrastes sont saisissants : les teintes sont vives, puissantes, l’orange et le rouge nous attaquent les pupilles et nous découvrons sans aucun doute les couleurs d’automne les plus incroyables de toute notre vie !
C’est sur ce moment hors du temps que se termine notre randonnée entre les étangs de Bethmale et d’Eychelle. Une fin de journée remplie d’émotion face à tant de beauté naturelle. Nous retrouvons le lac dans une obscurité quasi totale après avoir savouré jusqu’au dernier moment les couleurs d’automne du Couserans. Les promeneurs ont presque tous quitté ce lieu enchanté. Un lieu qui nous marquera et que nous ne pouvons que conseiller à tous les amateurs de belles forêts et de cadres naturels étonnants.
Nul doute que nous reviendrons dans le Couserans à l’automne ! Pour vivre d’autres randonnées en forêt de Bethmale, évidemment, mais aussi pour découvrir des panoramas différents sur les Pyrénées ariégeoises et d’autres merveilleux étangs. Mais d’ici là, rendez-vous la semaine prochaine sur le blog pour d’autres aventures !
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À très bientôt pour de nouvelles découvertes !