À l’été 2022, je suis parti traverser les Pyrénées à pied. Seul sur le GR®10, avec mon sac à dos comme unique compagnon de route. J’ai marché durant deux mois et demi, entre Hendaye et Banyuls-sur-Mer. Et j’ai découvert une chaine de montagnes aussi magnifique que sauvage et profité à 200% de cette aventure extraordinaire.
Chaque jour apportait son lot de défis, physiques, psychologiques, environnementaux, que j’ai dû relever. Le GR®10 n’est pas seulement un itinéraire de randonnée, c’est aussi une expérience de vie et un condensé d’émotions fortes : des moments de joie intense face à des panoramas grandioses, des luttes contre la fatigue et des douleurs parfois difficiles à surmonter, mais aussi une connexion profonde avec la nature.
J’ai dû, étape après étape, m’adapter à des situations imprévues, confirmant certains traits de caractère, tout en découvrant des choses insoupçonnées sur moi-même. Une chose est sûre : on ne revient pas indemne d’un tel périple !
Voici les 10 leçons que cette traversée des Pyrénées m’a enseignées – des leçons qui ont transformé ma vision des montagnes et de la nature, mais aussi de moi-même…
Et pour découvrir le GR®10 de la plus belle des façons, à travers tous les lieux marquants de l’itinéraire, n’hésitez pas à consulter la carte interactive du GR®10. Une nouvelle ressource sur le blog, qui permet de partir à la rencontre de plus de 170 cols, lacs, sommets, panoramas et sites historiques situés sur le parcours de la traversée des Pyrénées. Pour un aperçu global ou pour une préparation plus approfondie de l’aventure, cette carte est un support visuel très pratique !
10 enseignements de ma traversée des Pyrénées
1) Écouter la nature pour mieux la comprendre
Sur le GR®10, nos sens deviennent nos meilleurs alliés. Parfois pour nous éviter un danger. Parfois pour nous offrir des moments de contemplation. Un jour, un fracas dans les éboulis me surprend : quelques dizaines de mètres plus bas, un isard m’a repéré et s’enfuit en franchissant le pierrier avec une habilité impressionnante. Un peu plus tard, un son similaire se fait entendre, mais cette fois-ci au-dessus de moi : un groupe d’humains peu soucieux des dangers de la montagne et d’autrui dévale la pente en envoyant valser les pierres dans ma direction. Deux situations communes et similaires : l’une est d’une beauté merveilleuse, l’autre synonyme de danger.
Nos 5 sens sont constamment en éveil dans la montagne, et permettent de mieux s’y intégrer. Un autre jour, en grimpant un sommet, un grondement sourd au loin me prévient d’un orage imminent. Je ne l’avais pas vu venir en raison du relief, mais ce simple son m’a permis d’anticiper et de redescendre à temps. En écoutant la montagne, on apprend à la comprendre : son souffle, ses murmures, ses dangers.
Cela nous reconnecte aussi à un rythme naturel souvent oublié dans nos vies modernes. Certains bruits subtils de la nature sont particulièrement apaisants, comme le souffle du vent dans les vallées, le chant des oiseaux au lever du jour, ou le glouglou des torrents. Tous ces sons qui se font régulièrement entendre nous font prendre conscience que le milieu dans lequel nous nous trouvons est unique, riche, pur et fragile. Ils sont autant de repères indispensables pour comprendre notre environnement et nous y adapter.
2) Prendre confiance en moi
Ne dit-on pas, dans notre magnifique langue française, d’une épreuve à affronter, ou d’un effort à réaliser, qu’on s’en fait « toute une montagne » ? Imaginez un instant que cette montagne soit aussi immense que la chaine des Pyrénées… Je ne le souhaite à personne !
On a beau préparer l’aventure de la meilleure façon, l’imprévu guette toujours et il faut sans cesse s’y adapter. Terrain difficile fait d’ascensions interminables et de descentes glissantes, problème matériel ou de ravitaillement, fatigue, coup de froid ou même problème physique… Au cours de ma traversée des Pyrénées, j’ai dû faire avec ces différents impondérables. Si l’on veut aller au bout, réussir son objectif, il est nécessaire de s’adapter constamment, de « faire avec » ce que l’on ne peut pas contrôler, d’écouter son corps tout en le poussant parfois dans ses retranchements.
Chaque étape accomplie m’a prouvé que j’étais capable de relever des défis, même les plus difficiles. Ma motivation était telle que je savais que je n’abandonnerais qu’en cas de danger pour ma vie. Je voulais tellement réussir cette traversée ! Et même s’il faut forcément, en plus d’une bonne préparation, une bonne étoile et un soupçon de chance, imaginez ma joie lorsque j’ai aperçu pour la première fois Banyuls après près de deux mois et demi de marche depuis Hendaye…
L’expérience du GR®10 m’a sans aucun doute permis de gagner en assurance et en résilience. En confiance en mes capacités physiques, mais aussi mentales. En ma capacité à relever des défis, à faire preuve d’audace et d’endurance, à aller vers les autres, à me surpasser. Bref : en mes qualités. Et c’est clairement une confiance en moi acquise qui dépasse désormais le cadre du trek. Il m’arrive souvent de repenser à cette aventure en me disant : « je l’ai fait, seul, et personne ne peut me l’enlever… »
3) Apprécier la simplicité
Depuis que je pratique la randonnée en itinérance, j’ai appris à quel point nous pouvons être entourés, dans notre vie quotidienne, de choses superflues. Ainsi, au cours de l’été 2022, alors que je suivais les balises du GR®10, mon matériel était réduit au strict nécessaire, et le tout tenait dans un sac à dos de 70 litres ! Couchage, habits, ustensiles de cuisine, nourriture, trousse de toilette et de pharmacie, électronique… Tout l’essentiel était là avec moi. Dans un sac d’une quinzaine de kilos tout au plus. Pour deux mois et demi d’aventure.
Alors certes, je n’étais déjà pas très matérialiste. Et certes, j’ai vivement apprécié le retour à un confort plus important à mon arrivée. Mais tout de même ! Avec très peu de matériel, j’ai pu dormir et rester au sec, manger, me laver, m’orienter en milieu inconnu… Et finalement, toute autre chose présente dans mon sac aurait été bien secondaire et futile. Je n’en avais pas besoin au quotidien.
Avec l’expérience, on en vient même à se poser la question de l’utilité de chaque objet au moment de préparer son matériel avant une aventure. Il est courant de lire qu’une chose qui n’est utilisée que pour une fonction précise et unique, si elle n’est pas essentielle à la sécurité, ne doit pas être emportée. Avant tout pour diminuer le poids du sac, c’est vrai. Mais aussi pour ne pas s’encombrer d’outils qui n’auront pas une fonction véritable une fois en pleine nature… Cette simplicité rend chaque petit confort au cours du trek – par exemple un repas chaud, une nuit au sec ou une douche chaude – infiniment précieux.
Dans la vie quotidienne, j’ai gardé ce mode de fonctionnement. Même si je ne suis pas dépensier de base, je m’interroge souvent sur la pertinence d’un achat, et cela m’évite des dépenses substantielles. Je fais avec l’essentiel. Et comme, finalement, c’est dehors que je me sens le mieux, faire avec peu me va bien…
4) Être patient
La marche est, en général, synonyme d’un rythme lent, même sur terrain plat. Tout va moins vite à pied, et c’est ce qui me plait particulièrement : pouvoir ralentir et apprécier la beauté de ce qui m’entoure. Mais en montagne, tout prend encore plus de temps : en raison des dénivelés, des terrains souvent sinueux et difficiles, chaque kilomètre se mérite, que ce soit pour franchir un col, gravir un sommet ou descendre un sentier caillouteux.
Je me savais d’un naturel très patient, mais ce trait de caractère a tout de même été mis à rude épreuve au cours de mon GR®10. Attendre une éclaircie entre deux averses, patienter à l’abri pour laisser passer l’orage, ou être retardé par un brouillard qui tarde à se dissiper… J’ai parfois eu la sensation que le temps s’arrêtait lorsque le ciel s’en mêlait !
Toutes ces situations sont très communes et celui qui a l’habitude du trek en montagne les a forcément déjà expérimentées… Parfois, lorsque la situation météorologique le demande, il peut même être nécessaire de renoncer complètement à une étape et de passer une journée complète à l’abri, parce que la suite du parcours est trop exposée… C’est notamment ce que j’ai vécu sur cette étape du GR®10. Les heures paraissent alors bien longues, et cela nous apprend la patience… et le lâcher prise. En étant pleinement conscient de cela, on apprend à savourer le chemin, et pas seulement la destination. Les expériences vécues deviennent ensuite de formidables anecdotes à raconter !
Et cette philosophie s’applique bien au-delà du trek : dans la vie, la patience est souvent la clé…
5) Laisser place à l’imprévu : on ne peut pas tout contrôler
Sur un itinéraire comme le GR®10, l’imprévu est une constante. Lui laisser une place permet, en fait, de s’offrir une marge de manœuvre importante sur son parcours, pour faire face à une météo capricieuse, à une forme physique en baisse, à un magasin fermé ou à un sentier impraticable… Chaque journée apporte son lot de surprises. Mais c’est justement dans ces imprévus que naissent les meilleurs souvenirs.
Pour ceux qui, comme moi, choisissent la liberté du bivouac, il est aussi très courant de ne pas savoir, en se levant le matin, où l’on dormira le soir même. J’adore cette sensation de ne pas tout contrôler et de vivre au jour le jour ! Par souci de liberté avant tout, on apprécie le chemin sans se poser de questions. Cette flexibilité m’a appris à mieux m’adapter, à lâcher prise, et même à apprécier l’inattendu. Après tout, ce sont aussi ces imprévus qui donnent du relief à l’aventure…
Dans tous les cas, il est bien évidemment essentiel de préparer son parcours du GR®10 (et tout autre itinéraire) de façon précise afin de s’adapter plus facilement, et d’avoir sur soi l’équipement de sécurité et d’orientation pour réagir rapidement en cas de problème.
6) Apprécier la valeur et la présence de l’humain
Je suis plutôt solitaire de nature. Je n’ai aucun mal à aller marcher seul, à partir en solo pour un week-end, ou même à aller manger au restaurant. Pour autant, j’ai pleinement conscience de la force d’une équipe et je sais m’y adapter.
Je suis donc naturellement parti seul sur le GR®10. Mais sur un itinéraire de randonnée aussi fréquenté, on croise, suit, dépasse quotidiennement de nouvelles personnes. Les discussions s’engagent souvent de façon aisée, même lorsque la langue diffère, la passion commune aidant. Et parfois, elles se poursuivent sur quelques kilomètres, ou plus, parcourus en commun. Le temps d’échanger des conseils sur l’itinéraire, les gites, les lieux de ravitaillement. Ou de parler de son parcours, ses motivations, et parfois de sujets plus personnels : chacun a une histoire à raconter.
Dans cet océan de solitude qu’est un trek de plus de 900 kilomètres, une présence peut aussi faire du bien, lors des coups de mou : un geste de générosité et de solidarité peut suffire à éclairer à nouveau un visage. Les rencontres sont aussi souvent sources de convivialité, lorsqu’une étape se termine par un apéro improvisé ou par un repas au restaurant. Au final, certaines rencontres marquent indubitablement.
Je me suis donc largement surpris, tout au long de mon aventure, à apprécier tous ces moments, à les vivre intensément, et même à les attendre parfois. Ces rencontres m’ont, pour certaines, particulièrement marqué, et m’ont aussi appris sur moi-même…
7) Accepter mes limites, et les dépasser
Le trek est un défi quotidien, durant lequel on apprend à écouter son corps et son esprit. Certains jours sont inévitablement compliqués : il arrive que le corps soit fatigué et réclame une pause, ou que la tête soit embrumée dans des pensées négatives. Il est alors essentiel de s’écouter, et de prendre conscience que nous touchons à nos limites. Pour ne pas en venir à se mettre en danger, en perdant en lucidité.
Ralentir, ou renoncer, aujourd’hui, ne veut pas dire que l’on n’est pas au niveau, ou que cela signifie la fin de l’aventure. C’est plutôt faire preuve de sagesse. Car, en s’offrant un court répit, on évite le danger, et les choses s’arrangent souvent dès le lendemain. En trek, l’essentiel n’est pas d’aller vite, mais bien d’aller loin !
À l’inverse, d’autres étapes nous donnent la sensation très agréable d’être quasi inarrêtable et de pouvoir marcher encore pendant des kilomètres ! Et si l’on se surprend à une effusion de joie au sommet d’un col que l’on a mis des heures à gravir, cela peut signifier que cette portion nous a confrontés à nos limites physiques et mentales. Que l’on apprend à les accepter, et même à les dépasser. Chaque petite victoire mérite d’être considérée et célébrée.
8) Redécouvrir la beauté de l’instant présent
Lorsque les kilomètres défilent sous nos pas, on se rend mieux compte du temps qui passe. Des journées qui filent à toute allure. Vivre au rythme du soleil et des saisons, amène à profiter encore plus de chaque instant éphémère.
C’est ainsi que j’ai appris à vivre mon GR®10. En étant pleinement connecté à l’essentiel, à mon environnement. Ici et maintenant. D’autant que lors d’un trek en montagne, les distractions modernes prennent beaucoup moins de place, et qu’il est bon de se rapprocher de l’environnement qui nous entoure, d’en apprécier chaque détail.
Quel que soit l’instant, même entouré de lacs et de sommets majestueux, je sais que ce moment n’a pas d’équivalent. Donc je profite. Je vis chaque pas de manière indépendante, et je le vis à fond. Se trouver en pleine nature, dans un environnement que l’on ne maitrise pas et qui évolue sans cesse, offre de merveilleuses nouvelles perspectives.
Hier fut une mauvaise journée ? Aujourd’hui démarre une autre histoire. Une nouvelle aventure, de nouveaux chemins à explorer, de nouveaux paysages merveilleux à découvrir. Vivre au jour le jour est une démarche que j’apprécie bien au-delà de la marche et que j’essaie d’avoir dans ma vie personnelle. En se détachant des contraintes du temps et des soucis du quotidien, on laisse plus de place à ce qui compte vraiment pour nous…
9) Voir le monde autrement
En partant traverser les Pyrénées, j’avais déjà de bonnes connaissances de la montagne. Mais cette expérience fut pourtant pour moi un véritable témoignage de la variété, de la richesse, et de l’extrême fragilité de ce milieu.
Je parlais plus haut du temps qui passe : difficile de rester de marbre devant un glacier qui, indiscutablement, n’existera plus que dans nos souvenirs d’ici dix ou vingt ans. Le trek est un immense aperçu de ce qu’est la montagne aujourd’hui, de ce qu’elle a été hier, et cette activité laisse la place à de longues réflexions sur notre motivation à la voir évoluer de telle ou telle façon demain.
Ce fabuleux voyage m’a, de plus, mis devant des situations parfois extrêmement pénibles, comme lorsque, malgré mes remarques polies mais fermes sur des mauvais comportements d’autres personnes, je n’ai eu en retour que des menaces et de franches engueulades. Passé le constat d’impuissance, à mon échelle, j’ai longuement réfléchi aux méthodes mises en œuvre pour éviter cela. Il existe déjà de nombreuses entités capables de répondre de manière efficace, en alliant pédagogie et, lorsque cela est nécessaire, sanctions. Mais que puis-je faire à mon échelle ?
C’est ainsi qu’est né ce blog. Car en plus de témoigner de la beauté de notre pays et de nos chemins de randonnée, je souhaitais aussi évoquer et sensibiliser à la fragilité des écosystèmes qui nous entourent. Ainsi qu’à l’impact humain qu’il subissent et à la nécessité de les préserver, pour que nous puissions encore les apprécier dans quelques années, nous et les générations futures…
10) Laisser les montagnes me transformer
C’est un fait : j’ai terminé le GR®10 transformé, avec de profonds changements dans ma vision du monde et de moi-même. Plus humble devant l’immensité des paysages, plus fort après des semaines d’effort, plus amoureux encore de ce milieu sauvage et authentique. Et plus libre que jamais. Une liberté à laquelle j’aspirais profondément depuis longtemps. Une liberté à laquelle je tiens plus que tout.
Cette aventure m’a confirmé que ma place était ici, en montagne. À vrai dire, elle m’a toujours attiré, je m’y suis toujours senti bien. Vivre le GR®10 était donc une évidence, et je savais pertinemment que cela confirmerait cette passion et ne ferait que l’amplifier. C’est donc assez naturellement que j’ai finalement quitté ma vie d’avant pour m’installer tout près des Pyrénées. Pour pouvoir vivre ma passion tout au long de l’année et dans un cadre somptueux qui me fait énormément de bien.
C’est sans aucun doute l’impact le plus mesurable, le plus perceptible, de ce que le GR®10 a changé dans ma vie, mais c’est aussi la leçon la plus importante que j’ai apprise : m’écouter, me faire confiance, aller vers ce qui me fait du bien, là où je me sens bien.
Et s’il est peu probable que cette aventure du GR®10 ait des conséquences aussi fortes sur la vie de chacun d’entre vous, je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle change néanmoins quelques facettes de votre vie et de votre regard sur le monde. Prêts à tenter l’expérience ?
Conclusion
Je crois que vous l’aurez compris, à travers tous ces exemples, le GR®10 m’a changé sur certains points, en impactant notamment ma vision du monde et de notre environnement, mais il a surtout considérablement renforcé ma connaissance de moi-même, de mes qualités, de mes besoins et de mes limites. Et j’essaie désormais, au quotidien, de mettre en application toutes ces leçons apprises dans tous les autres domaines de ma vie.
Mais pas besoin de traverser les Pyrénées pour cela : un simple bivouac, pour commencer, peut déjà nous en apprendre beaucoup sur notre personnalité, nos envies, nos propres barrières. Le tout est de franchir le pas et de s’écouter. Lancez-vous, et découvrez à votre tour tout ce que le trek et l’aventure grandeur nature ont à vous apprendre !
Et vous, qu’avez-vous appris sur vous-même lors de vos itinérances en pleine nature ? Avez-vous déjà eu le sentiment que certaines aventures ont changé le cours de votre vie, ou votre perception de vous-même ? Faites-nous part de vos observations en commentaire pour enrichir cet article de votre propre expérience et offrir d’autres points de vue à tous les lecteurs de ce blog !
Si ce contenu vous a plu, n’hésitez pas à le partager à vos proches et à tous les fans de trek et des Pyrénées ! On se retrouve très bientôt pour de nouvelles ressources sur le GR®10 : d’autres articles sont déjà en préparation !
À très vite !
Préparez votre prochaine aventure sur le GR®10 avec les topoguides de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre !
4 guides ultra complets avec le descriptif détaillé du tracé et les ressources disponibles sur le chemin : hébergements (gîtes, campings…), lieux de restauration et de ravitaillement… Et de nombreuses infos à consulter tout au long du parcours. Pour préparer son itinéraire et anticiper ses prochaines étapes une fois sur le GR®10, ces topoguides* sont vraiment super utiles !
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